par thierry mosser | Juin 10, 2023 | Geothermie, Promober

Thierry Mosser a évoqué le combat de son association Prom’Ober contre un projet de géothermie à Eckbolsheim.
Une soixantaine de personnes ont répondu présent à l’invitation de l’Association de défense de l’environnement et de la qualité de vie (Adeq) de Rittershoffen. Deux intervenants sont venus pour parler géothermie et lithium : Jean-Daniel Braun, ingénieur diplômé de l’École polytechnique fédérale de Zurich et qui travaille sur la thématique depuis 2014, se déclarant « contre la géothermie », et Jean-Marc Morzuch, ingénieur énergie, qui gérait une entreprise de panneaux solaires.
Leur présence avait vocation à évoquer les risques liés à ces techniques complexes, sources d’inquiétude en Alsace du Nord. Encore davantage ces derniers temps, avec
les intentions annoncées par plusieurs entreprises de développer ce type de projet sur le territoire. « Les centrales de Rittershoffen et Soultz-sous-Forêts ne posent pas de problèmes géologiques pour l’instant, mais qu’en sera-t-il quand les usines se multiplieront ? », a interrogé en préambule Marie Walter, vice-présidente de l’Adeq, association opposée à ces implantations.
Un sous-sol alsacien décrit comme « trop méconnu »
La réunion se voulait explicitement être le contrepoids des discours « rassurants » des industriels à travers des arguments à charge. Elle s’est d’abord concentrée sur des considérations techniques. Le binôme a posé un regard critique sur les procédés géothermiques et d’extraction de lithium, pointant « les stimulations dans les sous-sols pouvant entraîner des sismicités, le potentiel rejet de chaleur et de CO2 dans l’atmosphère ou encore la consommation importante d’eau pour la production de carbonate de lithium », d’après des chiffres de l’Institut de technologie de Karlsruhe (Allemagne).
Le duo a aussi évoqué l’efficacité des installations. «
La centrale de Soultz-sous-Forêts (créée il y a vingt-cinq ans à titre expérimental et aujourd’hui fonctionnelle, N.D.L.R.), elle, a une puissance inférieure à une seule éolienne (1,7 mégawatt pour la centrale, de 1,8 à 3 mégawatts en moyenne pour une éolienne, N.D.L.R.) », a considéré Jean-Daniel Braun. Il s’est aussi montré dubitatif quant à la pertinence du sous-sol alsacien, qu’il estime « trop méconnu », malgré les convoitises qu’il attire grâce à sa richesse en lithium.
C’est justement dans ce secteur de l’Eurométropole que de nombreux habitants ont subi des séismes entre 2019 et 2021, induits par l’activité de Fonroche. « Il y a eu une quarantaine de fissures sur ma maison », a déploré
Jean-Georges Leininger, venu de la commune de La Wantzenau. « Quand votre lit se promène dans la chambre, que ça explose dans la maison… Je ne souhaite à personne de vivre ça », a complété une dame originaire de Reichstett. Des Allemands, connaissant ces mêmes problématiques dans leur pays (à Landau, par exemple, où une centrale de géothermie avait provoqué des séismes fin des années 2000, début des années 2010), ont également témoigné.
« Il faut résister, résister, résister »
Un appel à la mobilisation contre les projets du Nord Alsace a été lancé par les organisateurs qui espèrent un soutien des élus locaux. « Même si la préfecture a un pouvoir de décision supérieur, on a un peu de poids. Il faut résister, résister, résister », a souligné Sébastien Kriloff, maire de Neuhaeusel. Reste une question, soulevée par un autre intervenant : comment utiliser, par exemple, davantage de voitures électriques dont les batteries sont construites à base de lithium, si l’on n’extrait pas ce dernier ? Un paradoxe auquel il est encore délicat de remédier.
par thierry mosser | Juin 7, 2022 | Geothermie, Promober
Nos amis allemands se battent aussi contre la géothermie profonde. Rejoignons les le 11 juin 2022 sur la passerelle des Deux Rives à 11heures.
Venez nombreux. Merci
par thierry mosser | Avr 3, 2022 | Geothermie, Promober
Communiqué de Vigiclimat du 30 mars 2022
La décision du tribunal administratif nous a éclairé sur quelques éléments légaux :
- Mme la Préfète, au titre des autorisations minières qui ont été signées au nom de l’État dans le cadre du code minier, ne peut que suspendre les travaux, décision non contestée par le tribunal.
- L’autorité qui peut valablement décider l’arrêt définitif des travaux est le ministre de l’industrie.
Il est particulièrement surprenant que les services juridiques de la Préfecture n’aient pas alerté Mme la Préfète.
Nous sommes persuadés que Fonroche actionnera tous les ressorts juridiques pour reprendre les travaux à Vendenheim, Eckbolsheim et Hurtigheim.
Mais rien n’a changé pour Vigiclimat. L’objectif d’arrêt de la géothermie profonde sur le bassin rhénan est toujours la priorité.
Le rapport du comité d’experts n’a rendu qu’un avis provisoire qui met toutefois en avant quelques faits précis et essentiels:
- Les séismes, y compris ceux de 2019 à Strasbourg, sont tous induits par l’activité de Fonroche.
- On sait comment ils se sont produits mais on ne sait toujours pas comment les éviter, si ce n’est en arrêtant toute l’installation.
Nous attendons donc le rapport final du comité d’experts qui devrait être publié fin mars.
Vigiclimat continue de se battre pour obtenir l’arrêt de la géothermie profonde dans le bassin rhénan.
Vigiclimat est un collectif des associations ADIR (La Robertsau), Naturellement Demain (La Wantzenau), PREE (Reichstett) et Prom’Ober (Oberhausbergen)
par thierry mosser | Fév 15, 2022 | Geothermie, Promober
le texte de l’article :
« Chaque abonné au gaz ou à l’électricité voit, depuis quelques mois, flamber ses factures. Cette inflation hors normes illustre avec violence la grande dépendance de notre système énergétique à la volatilité de marchés d’approvisionnement indexés sur les prix des énergies fossiles, gaz et pétrole. […]
Pour éviter l’explosion sociale, l’État et les collectivités locales diligentent dans l’urgence des « boucliers tarifaires » pour aider les ménages à étaler leur dette énergétique et éviter le plus possible que s’accroissent les situations d’impayés et de précarité énergétique déjà nombreuses.
L’inflation des tarifs énergétiques
Très coûteuses, ces piqûres de calmant social ne sont malheureusement que des cautères temporaires, qui présentent l’avantage, essentiel bien sûr, de soulager la charge des ménages, mais aussi le risque d’anesthésier notre sensibilité aux enjeux énergétiques, en entretenant l’illusion d’énergies abondantes, accessibles et peu chères.
L’inflation des tarifs énergétiques que nous traversons n’est pas passagère. Elle risque de durer et justifie qu’à toute échelle, européenne, nationale et locale, nous nous engagions plus fortement dans la construction de systèmes énergétiques décentralisés, maîtrisés et décarbonés. La maîtrise de nos systèmes énergétiques, c’est la capacité de décider d’où viennent les énergies que nous consommons ; d’en produire nous-mêmes le plus possible à un coût soutenable et stable, en créant des emplois non délocalisables ; de définir à quoi elles doivent servir, en réfléchissant à nos usages, et quels sont leurs impacts sur nos biens communs que sont le climat, l’air, les sols, l’équité sociale, la solidarité territoriale, etc. […]
Résolus à agir à notre échelle eurométropolitaine, nous sommes convaincus que la crise des séismes induits par le projet de géothermie profonde de Vendenheim couplée à cette crise tarifaire crée la formidable opportunité de remettre ces questions dans le débat public, d’en débattre en pleine connaissance des enjeux et des impacts et de redéfinir notre stratégie énergétique bousculée par les déboires géothermaux. Il s’agira notamment de trouver des alternatives à la géothermie profonde et à sa promesse, désormais oubliée, d’une énergie locale, abondante, décarbonée et tarifairement stable.
Un « conseil territorial de la transition énergétique »
Largement ouvert à toutes les parties prenantes, un conseil territorial de la transition énergétique verra le jour, qui pilotera, aux côtés de l’Eurométropole et de ses communes, la redéfinition et la mise en œuvre de notre stratégie énergétique 2050.
Sortir du gaz fossile sera aussi l’enjeu de plusieurs projets, qui franchiront en 2022 des étapes capitales, qu’il s’agisse de la récupération de la chaleur fatale des Aciéries de Kehl ou de l’extension des deux réseaux de chaleur urbains de Strasbourg Centre (ex-Esplanade-Elsau) et de Strasbourg Ouest (ex-Hautepierre), alimentés par des sources locales et renouvelables.
La stratégie de développement du solaire photovoltaïque et thermique
Côté électricité, la stratégie de développement du solaire photovoltaïque et thermique, adoptée en fin d’année dernière par notre conseil, va progressivement monter en puissance, à travers de multiples projets publics et privés.
Enfin, tout cela sera vain si nous ne parvenons pas à réduire la demande énergétique, notamment dans les bâtiments de tous types, dont les consommations en chauffage et en électricité représentent les deux tiers de la facture énergétique de notre territoire. L’ambition ici est magistrale et a été imprimée en décembre dernier par une importante délibération-cadre de notre conseil.
Plus que jamais, pour notre agglomération, 2022 sera l’année des énergies, pour apporter une réponse de fond et de long terme à l’envolée insupportable des prix de l’énergie mondialisée. »
Un grand merci à tous ceux qui nous ont aidé dans ce combat pendant ces longues années.
Nous allons rester vigilants, l’extraction de Lithium va probablement utiliser les mêmes techniques que celles mises en œuvre pour extraire la chaleur du sous-sol de la géothermie profonde et nous exposera donc aux mêmes risques.
Thierry Mosser
par thierry mosser | Nov 20, 2021 | Geothermie, Promober
Séismes liés à la géothermie près de Strasbourg : un rapport appelle à renforcer la «contre-expertise citoyenne»
6-7 minutes
Energies
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Commandé à la suite de tremblements de terre entre 2019 et 2021, le rapport de la mission d’information et d’évaluation a été rendu public ce vendredi. Il préconise une meilleure prise en compte de l’avis des associations citoyennes pour éviter des erreurs.
Après
une série de tremblements de terre en banlieue de Strasbourg, la géothermie profonde est devenue une source d’inquiétudes pour de nombreux habitants. Car la dizaine de séismes qui se sont produits entre 2019 et 2021 à Vendenheim, au nord de la capitale alsacienne, est liée à un puits de géothermie creusé en 2017 par la société Fonroche. C’est la conviction des sismologues, qui les ont classés dans la catégorie des événements induits par l’activité humaine. Certains d’entre eux, notamment en novembre 2019 et en décembre 2020, ont dépassé la magnitude 3 sur l’échelle de Richter.
Constatant les dysfonctionnements de la collaboration entre Fonroche et les services de l’Etat, l’Eurométropole de Strasbourg (EMS) a commandé un rapport «sur l’accident de GéoVen (Géothermie Vendenheim) et ses conséquences sur les politiques énergétiques de la collectivité». Ce vendredi 19 novembre, la mission d’information et d’évaluation (MIE) sur la géothermie profonde, composée d’élus locaux, d’experts scientifiques, de militants associatifs et de six citoyens tirés au sort sur la base d’un appel à volontaires, rendait ses travaux à la collectivité.
«Les oppositions ne sont pas entendues»
Dans son rapport, consultatif, la MIE préconise de faire évoluer le code minier pour «améliorer la prise en compte de l’information citoyenne». Président de la MIE, l’écologiste strasbourgeois Marc Hoffsess admet une erreur lors du lancement de la géothermie profonde dans l’Eurométropole : «Les oppositions citoyennes n’ont pas été assez entendues.» Le rapport préconise donc de «donner les moyens aux associations d’améliorer leur capacité d’analyse des projets pour réaliser une véritable contre-expertise citoyenne».
Pour Thierry Mosser, cofondateur du collectif GéoNom (pour Géothermie Non Merci), cette expertise citoyenne est cruciale. Son camarade de lutte Francis Spaeter dénonce une collusion visible dans les informations communiquées par la préfecture ou l’Eurométropole : «Dès qu’on entendait parler de géothermie, on nous présentait des documents de l’entreprise Fonroche.» Afin de développer une expertise indépendante, qu’il a présentée lors de plusieurs conseils municipaux, Thierry Mosser a passé près de trois ans à se former sur le sujet de la géothermie profonde.
Habitant d’Oberhausbergen, l’ingénieur de 60 ans a débuté son engagement contre la géothermie lorsque l’entreprise Fonroche a obtenu une autorisation de forer dans une commune voisine. Aujourd’hui, Thierry Mosser craint que ce rapport n’empêche pas la reprise de l’activité sur décision de la préfecture : «La préfète a clairement rappelé le caractère consultatif de la MIE, elle prendra sa décision sur la poursuite des projets de géothermie sur la base des rapports du Bureau de recherches géologiques et minières et de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques.»
Des indemnisations «longues à se mettre en place»
Le rapport porte aussi des préconisations concernant l’indemnisation des dégâts causés par les séismes. La MIE déplore des «procédures longues à se mettre en place et qui restent incertaines pour les communes et les victimes». Robert (le prénom a été modifié) en a fait les frais. Habitant de la commune de La Wantzenau, le retraité a vu sa baie vitrée fendue suite au séisme de magnitude 3,5 du 4 décembre 2019. Aussi propriétaire d’un appartement voisin de sa maison, il y a relevé plusieurs fissures, notamment au niveau de la douche.
Robert a vu plusieurs experts se succéder face aux dégâts. Mais le résultat reste le même : «C’est mon assurance qui doit payer. D’après Fonroche, ils ne sont pas responsables.» Le retraité estime que les travaux à réaliser pourraient lui coûter 2 000 euros au total. A la mi-juillet 2021, 3 385 dossiers de demande d’indemnisation étaient enregistrés. «A cette date, selon le rapport de la MIE, 125 indemnisations ont été effectuées par les assureurs du groupe Fonroche, pour un montant moyen de 1 973 euros.»
«Réflexion cruciale pour l’avenir»
Sur l’avenir de la géothermie sur le territoire de l’Eurométropole, le rapport illustre la division des élus et des citoyens. Certains élus, des communes les plus touchées par les séismes, souhaiteraient bannir la géothermie, tout court. D’autres, comme le président de la MIE, soutiennent une géothermie moins profonde, moins expérimentale, avec «une priorité donnée à la production de chaleur, une connaissance avérée de la ressource ciblée et un consensus territorial pour les projets dans les communes concernées.» Au vu de ces conditions, Thierry Mosser espère, sans trop y croire, que les projets de Fonroche ne reprendront pas dans les communes d’Eckbolsheim et Hurtigheim, à l’ouest de Strasbourg : «Après tous ces séismes, la plupart des habitants de l’Eurométropole et environs ne sont pas prêts à accepter la reprise de la géothermie profonde.»
La métropole strasbourgeoise compte toujours sur les puits de géothermie profonde pour assurer 20 % des besoins d’énergie de la collectivité en 2050. «Ce rapport constitue une réflexion cruciale pour l’avenir du territoire, bien que les compétences de l’Eurométropole soient limitées dans ce domaine», a rappelé la présidente de l’EMS, Pia Imbs, lors de la remise ce vendredi. Le rapport souligne en effet que l’Etat doit être sollicité «pour une association étroite des collectivités concernées françaises et allemandes à toute décision concernant les projets de géothermie». En attendant, le puits de Vendenheim a été définitivement fermé en décembre 2020, alors qu’il était encore en phase exploratoire. Il n’aura donc jamais produit de chaleur ou de l’électricité.
par thierry mosser | Nov 20, 2021 | Geothermie, Promober
« La géothermie n’est pas viable »
Les Dernières Nouvelles d’Alsace
4-5 minutes
« Les séismes que nous subissons depuis plusieurs années inquiètent la population. Ils montrent, à l’évidence, que les techniques mises en œuvre pour extraire et exploiter la chaleur du sous-sol (géothermie profonde), ne sont pas maîtrisées.
Cette situation est aussi le résultat d’une succession d’erreurs :
– L’État a accordé des permis de recherche et d’exploitation à une société sans expérience dans ce domaine.
– Les dérives de Fonroche n’ont pas pu être relevées par la DREAL de Strasbourg chargée du contrôle des opérations.
– Par ignorance, dogmatisme ou autres, les élus se sont laissé influencer par les services de l’État et Fonroche.
Notre région n’est pas un « terrain de jeu » pour scientifiques et industriels. »
Les risques étaient pourtant connus, des opérations similaires dans la vallée du Rhin supérieur ayant permis de les identifier. Les associations, prévenues par leurs homologues voisines, avaient alerté en vain les pouvoirs publics dès 2014. Confortée par des analyses scientifiques qui se sont révélées erronées, Fonroche s’est engagée dans des forages voués à l’échec et sources de dommages pour les habitants du secteur.
En janvier 2019 les conclusions de ces travaux précisent que « le caractère de recherche appliquée interactif avec l’opérationnel des projets Reflet et Temperer à travers le pilote de Vendenheim a permis : d’améliorer la précision de la cible géothermale d’un point de vue thermique, hydraulique et mécanique, afin d’optimiser les objectifs de débits, de température d’exploitation estimés et de mieux appréhender les risques de forage associés sur VDH GT2 », mais aussi « de maîtriser le risque de sismicité induite par la mise en place de procédure prédictive adapté* ».
Le rapport bénéfices/risques de la géothermie profonde est très défavorable
Dix mois plus tard, les premiers séismes contredisent complètement ces affirmations. La suite des évènements montre l’amplitude des erreurs commises. Il est pour le moins étonnant que le BRGM et les scientifiques parties prenantes de la MIE, tout comme les élus de l’Eurométropole, n’aient pas évoqué la réalisation de ces études et les résultats erronés obtenus avec les techniques disponibles. En l’absence de ces informations, les débats étaient naturellement biaisés.
Les forages de Vendenheim ont démontré que les techniques actuelles ne permettent en aucun cas d’atteindre leurs objectifs dans le contexte d’un fossé d’effondrement (vallée du Rhin supérieur). Vigiclimat affirme que la géothermie profonde dans le Bassin Rhénan n’est pas viable. Comparer l’Alsace à l’Islande ou au Bassin Parisien c’est pour le moins méconnaître la géologie et la géographie de notre région.
Tous ces éléments confirment notre conviction : le rapport bénéfices/risques de la géothermie profonde est très défavorable. Nous ne sommes pas capables d’exploiter sereinement le sous-sol profond du Bassin Rhénan. Manifestement ni les industriels, ni les pouvoirs publics, ni les spécialistes et les universitaires ne disposent d’une véritable connaissance du sous-sol profond et donc des techniques adaptées à un déroulement sécurisé d’un projet de géothermie profonde.
Il est donc plus prudent et nécessaire de renoncer à la géothermie profonde qui, à cette heure, n’apporte rien à la collectivité si ce n’est des nuisances pour ses habitants. Notre région n’est pas un « terrain de jeu » pour scientifiques et industriels. »
(*) Des informations révélées par les DNA.