Déplacement de bacs Compost site Myosotis

Déplacement de bacs Compost site Myosotis

Nous avons décidé de déplacer les bacs à Compost installés derrière le foyer de la paroisse St Odile des Hausbergen à Oberhausbergen pour les placer au fond du parc de la paroisse.

Cette opération est organisée en plusieurs phases :

  • Phase 1 : déplacement des bacs
    • 2 (matériel et outils)
    • 4 (maturation)
  • Phase 2 : déplacement des bacs
    • 1 (dernier bac d’apport)
    • 3 (maturation)
    • 5 (maturation)

phase 1 a été réalisée fin septembre 2020 avec l’aide de Violaine. Le contenu du bac 4 a été au préalable déplacé dans le bac 3.

Vendredi 9 octobre. Préparation de la phase 2 le 9 octobre 2020. La phase 2 nécessite de disposer d’une remorque, le contenu des bacs doit être déplacé en plus des bacs eux-mêmes. Un grand merci à Perrine qui nous a mis une remorque à disposition.

La tactique consiste à

  • vider un bac situé derrière le foyer dans la remorque,
  • déplacer le bac avec un diable
  • positionner le bac vide sur son nouvel emplacement,
  • déplacer la remorque
  • remplir le bac avec le contenu de la remorque.

Cette opération est à faire pour les trois bacs de la phase 2.

La photo montre le bac 5 vide et son contenu dans la remorque.

Samedi 10 octobre : Nous sommes nombreux, Colette, Perrine, Violaine, Georges, Richard, Jean-Marc, Thierry pour réaliser l’opération de déplacement des bacs 5, 3 et 1. Tout va bien pour le bac 5, il est en place et rempli en un temps record.

Pour le bac 3 les choses se gâtent, le contenu du bac est chargé sur la remorque, le bac vide est déplacé sans soucis. Au moment de déplacer la remorque, une roue de celle-ci s’affaisse et a créé un trou d’où nous ne pouvons pas sortir la remorque. Nous sommes contraints de délester la remorque en la vidant d’une partie de son contenu. Nous perdons beaucoup de temps, le déplacement du bac 1 devra attendre la semaine prochaine.

Merci à tous pour votre aide, physique ou morale.

 

Les travailleurs de force. Encore merci à tous les bénévoles qui nous ont aidés dans cette activité : Perrine, Violaine, Colette, Richard et Jean-Marc.

Nous voici à la dernière étape de notre opération de déplacement des bacs rue des Myositis, il reste un bac a déplacer. Jean-Marc (qui est arrivé presqu’à l’heure), Richard et moi nous attelons à cette tâche sous l’oeil averti de Perrine, Violaine et Colette. Grâce à notre expérience et des conseils avertis de nos supportrices, nous y arrivons en un temps record. Un petit nettoyage et nous restituons le matériel, en particulier la remorque prêtée par le papa à Perrine.

Le nouveau site s’appellera dorénavant Roses.

Nous constatons, en arrivant sur le site Moulin, que le bac d’apport est plein. Nous devons donc trouver une solution car tous les bacs sont pleins. Nous vidons le bac numéro 1 dans le bac à fleur à côté de ce bac. Les gens pourrons donc à partir de maintenant chercher du compost dans le bac à fleur, une affiche sera apposée dans ce sens.

Voici notre nouveau site avec tous les bacs intallés.

Contre la reprise des activités géothermiques

Contre la reprise des activités géothermiques

Nous apprenons la reprise des tests de forage à Vendenheim, après une enquête qui n’a pas pu aboutir à une conclusion définitive au bout de 10 mois .
Pourtant le lendemain des secousses sismiques il y avait quasi-certitude de la part de chercheurs indépendants sur une origine liée aux forages.

Aujourd’hui la préfecture demande à ce que la pression d’injection de l’eau soit réduite de 100 bars à 80 bars. Rappelons qu’à Soultz-sous-Forêts la pression de rupture, celle où la roche cède et déclenche des réactions tellurique, a été atteinte alors que la pression en tête de puits était de 54 bars soit 254 bars au fond du puits à 2000 mètres (1 bar en plus tous les 10m de profondeur). Pour Vendenheim, la pression en surface sera de 80 bars en tête de puits soit 580 bars au fond à 5000 mètres soit presque le double de Soultz-sous-Forêts, plus de 500 kg de poussée par cm2 ! Vingt bars en moins ne limiteront pas à priori le risque de sismicité, en particulier à long terme. Nous sommes en plein bricolage d’apprenti sorcier, nous ne connaissons en effet que peu de choses sur la résistance de la roche, les failles, les tensions entre les plaques tectoniques…

L’objectif est de chauffer 26000 foyers avec l’énergie extraite du sous-sol (DNA du 25 septembre 2020). La puissance brute de la centrale géothermique sera, aux dires des experts, de 54 MWh. Un calcul très simple montre qu’au maximum 2 kWh seront distribués par logement (54 000/26000) alors qu’il en faut entre 8 et 10 pour chauffer un appartement de 80m2. Le jeu en vaut-il la chandelle pour les habitants de l’Eurométropole ? De toute évidence non, à moins de vouloir devenir les mécènes de Fonroche, et de prendre le risque de voir nos demeures s’écrouler.

Nous ne souhaitons pas la reprise des essais, même à une charge inférieure à celle qui est en cause dans la survenue de tremblements de terre. Nous demandons aussi à ce que toutes les associations locales, qui sont d’ailleurs en train de se regrouper en un collectif transfrontalier, soient invitées à participer aux débats, le problématique discutée lors de la réunion citée dans l’article des DNA dépasse largement le cadre de Vendenheim et de son périmètre immédiat, les tremblements de terre induits ont touchés toute l’Eurométropole et les impacts d’un éventuel séisme pourraient toucher la grande région de Strasbourg et de ses environs.

Géothermie, l’état de l’art

Géothermie, l’état de l’art

GÉOTHERMIE PROFONDE . État de l’art.

C’est en 2014 que l’ADIR, pour la première fois, informait les habitants de la Robertsau d’un projet de géothermie profonde dans le quartier. Une enquête publique était organisée en mai 2015. Lors d’une réunion conjointe avec l’ASSER et l’ADIQ à l’occasion des élections départementales de 2015, tous les candidats se déclaraient contre le projet au port aux pétroles ne souhaitant pas ajouter des risques aux risques, et le premier adjoint annonçait que la Ville n’achèterait pas la chaleur produite, condamnant ainsi cette localisation.

A titre de consolation Fonroche, détenteur du projet, obtenait l’autorisation pour un forage sur le banc de Vendenheim, sur le site de l’ancienne raffinerie de Reichstett. Les travaux débutèrent en mai 2017.

Le 12 novembre 2019 deux séismes dépassant la magnitude de 3 sur l’échelle de Richter étaient ressentis à Strasbourg, et plus particulièrement à La Robertsau. Les scientifiques déclaraient que l’origine était à rechercher dans l’activité de tests hydrauliques sur le site de Fonroche. « c’est un élément de coïncidence fort » « Cette surpression d’eau a migré un peu plus loin, et c’est dans cet essaim sismique secondaire qu’est apparu un séisme un peu plus gros » Conformément au décret préfectoral d’autorisation dont bénéficiait Fonroche, les tests hydrauliques furent interdits jusqu’à la remise d’un rapport devant être établi par les services de l’Etat. Celui ci était prévu pour avril 2020. Il n’a toujours pas était remis à ce jour, mais les forages et la construction de l’usine ont continués.

Où en est on à ce jour ? C’est le silence absolu. Il semble difficile de trouver des scientifiques qui cautionneraient l’absence de cause à effet des séismes. Les paris restent ouverts quand à l’autorisation préfectorale de reprendre la stimulation des puits forés, donc de l’exploitation, contre l’avis de la majorité des scientifiques.

Un autre projet a vu le jour dans le périmètre de l’Eurométropole. Celui d’Illkirch Graffenstaden conduit par Électricité de Strasbourg. Après forage d’un premier puits, les travaux ont été arrêtés à l’été 2019 et le derrick démonté. Aucune date n’est connue à ce jour pour une reprise éventuelle des travaux.

Pour le moins le géothermie profonde rencontre de sérieuses difficultés à Strasbourg.

Cela fait 20 ans que l’on sait qu’il y a du lithium dans l’eau géothermale. Les méthodes d’extraction et de traitement actuelles de ce métal sont particulièrement polluantes, conduisent à des dégagements de CO2, et provoquent une aggravation du nombre de cancers dans les régions d’exploitation. L’Alsace est-elle bien la région adéquate pour développer ce type d’activité ?

La nouvelle loi de transition énergétique semble avoir pris en compte les difficultés et dangers de la géothermie profonde, hors des bassins de moraines comme le bassin parisien ou celui de Munich et les régions volcaniques. La production d’électricité n’est plus éligible aux subventions en raison du faible rendement de la technologie mise en œuvre, environ 10%. La viabilité économique n’est pas au rendez vous. Il faut avoir un débouché pour la chaleur, mais hors utilisation industrielle, celle ci ne trouve utilisation que pendant 4 à 5 mois d’hiver. Le reste du temps il faut l’envoyer dans l’atmosphère avant de réinjecter l’eau dans le sous sol !

Les projets dans la vallée du Rhin supérieur ne sont pas les seuls à provoquer des dégâts parfois importants. Un séisme en novembre 2017 en Corée du Sud, le deuxième en importance de l’histoire de ce pays, a fait 1800 déplacés et 135 blessés, endommagé 57000 structures dont la réparation a coûté environ 123 millions de dollars.

Rappelons les sinistres de Bâle, projet abandonné en 2006, de Saint Gall projet abandonné en 2013 après 270 bâtiments endommagés, de Landau, projet arrêté après 280 bâtiments endommagés. Ce dernier a été repris depuis avec un débit d’eau de 250 m3/heure produisant 6MW en chauffage urbain et 3,8 MW de puissance électrique. Cette production est largement insuffisante pour assurer la rentabilité d’un tel projet.  Les autres projets en service en Allemagne ont des productions électriques comprises entre 0,2 et 3,4 MW, démontrant, si nécessaire, le très faible rendement de cette technologie.

L’argument d’alternative aux énergies fossile ou nucléaire n’est pas crédible. La centrale de Fessenheim avait une production de 2×900 MW. Il faudrait donc près de 500 forages géothermiques pour la remplacer. La comparaison n’est pas raisonnable.

La nouvelle municipalité a déclaré son intérêt à poursuivre l’exploitation de cette technologie.

Est-ce une position dogmatique ou raisonnée ? Chacun jugera à la lumière des faits ici énoncés.

JeanDaniel Braun

 juillet 2020

 

Bac incendié site du Moulin : suite et fin ?

Bac incendié site du Moulin : suite et fin ?

Bonjour à tous,

Notre site du Moulin est de nouveau complètement opérationnel, le bac qui a été incendié a été remplacé par un neuf, l’association ADAPEI a fait très vite pour nous en procurer un nouveau, un grand merci à eux.

A peine installé, nous l’avons rempli avec ce que nous avons pu récupérer comme matière en maturation. J’ai été aidé par Didier – merci à lui pour son aide.

La personne qui a mis le feu à notre bac nous a aussi aidé à réparer les dégâts, il a aussi contribué financièrement à l’achat du nouveau bac. Il a aussi accepté de nous aider dans notre activité de déplacement des bacs rue Myosotis.

Site Compost rue du Moulin : un bac incendié !

Site Compost rue du Moulin : un bac incendié !

Ce 22 août 2020, vers 6h du matin, les pompiers sont intervenus rue du Moulin pour éteindre un incendie sur l’un de nos cinq bacs à compost (4ème en partant de la gauche sur notre photo ci-dessus). Le sinistre a été maîtrisé et n’a pas fait de dégâts collatéraux à part ce bac à jamais inutilisable.

 

A l’heure qu’il est la piste d’un acte d’incivilité voire de malveillance est privilégiée même si une auto-combustion n’est pas à exclure. La fermentation dans les bacs permet en effet d’atteindre des températures élevées et la présence d’herbe sèche (pourtant proscrite) dans le bac a pu aider au déclenchement et à l’entretien de l’incendie.

Cette dernière hypothèse est cependant difficile à retenir dans la mesure où pendant la nuit il a beaucoup plu à Oberhausbergen et les bacs sont ouverts comme le montre les photos.

Une action de gendarmerie est en cours, une plainte a été déposée.

Nous souhaitons remercier les personnes qui ont donné l’alerte et les pompiers qui ont pu rapidement maîtriser le sinistre avant qu’il ne se propage aux autres bacs et aux arbres environnants. Il ne nous reste plus qu’à tout nettoyer et remplacer le bac détruit.

Nous acceptons avec joie les personnes pouvant nous aider (contact Prom’Ober au 0607509120).